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Synopsis de l’épisode pilote « Dulcie en folie » :

Initiant une correspondance audiovisuelle avec l’orphelinat de Hoa Mai au Viêt-Nam, les jeunes de la classe de 4ème C du collège Dulcie September à Arcueil se présentent. Kaléidoscope de tirades poétiques ou humoristiques, ces adolescents prennent la parole directement pour nous parler de leurs préoccupations et adresser un message d’amitié à leur nouveau correspondant du bout du monde.

Fiche artistique :

Réalisation.........Julien Lahmi
Scénario.............Julien Lahmi et la classe de 4ème
CinéDoc
Image.................Julien Lahmi  et Ali Benkirane
1ers assistants...Fréderic Derrien et Aurélien
Crépy-Banfin
Son....................Nicolas Makowski et Adrien Noël
Décors .............Anabelle Boulard et Lam Thuy Dang
Montage...........Julien Lahmi et Boris Vey
Traduction........Thao Tran, Nguyen Van Khue et An
Régie.................Mickaël Mendes et Julie Chabin

Avec le soutien de La fondation BMW,
La Mutualité française,
La Mairie d’Arcueil, le Rectorat de Créteil,
le Collège Dulcie September, l’ASSORV
 
Deux épisodes de 26 mn réalisés à ce jour.

Copyright 1er épisode   = 2002

Copyright 2ème épisode = 2003

Format DV

 

 





Notes d'intentions :

Les enfants rencontrés au Viêt-Nam lors du projet de cinéma ambulant en 2000 ont montré beaucoup d’enthousiasme et de velléités créatives mais parfois une profonde solitude de cœur. Et ce qu’ils semblaient rechercher avant tout, c’était tout simplement de l’amitié. A plusieurs reprises ils m’ont montré avec joie les quelques lettres de leur parrain français.
Malheureusement, si les ateliers animation se sont révélés être une manière divertissante de faire connaissance, nous avons eu beaucoup de mal à ce qu’ils nous confient leurs problèmes.
C’est alors que j’ai eu l’idée de cette correspondance audiovisuelle qui ferait le lien entre créativité et affectivité et qui permettrait à ces enfants d’assouvir leur besoin de communiquer.

Et ceci n’est pas propre à ces orphelins vietnamiens : on peut avoir des parents, vivre en France et pourtant avoir des problèmes et/ou des choses à dire.
De plus, sensibiliser des enfants aux problèmes d’autres enfants peut les aider à résoudre leurs propres problèmes.

Tout d’abord, de façon plus ou moins maladroite, les enfants se présentent, sans pour autant avoir pleinement conscience des différences culturelles existantes avec leurs interlocuteurs.
Le but est avant tout de s’exprimer. Et d’apprendre à se connaître soi même !!
Puis, la compréhension et le souci de l’autre allant en grandissant, ils peuvent se mettre à communiquer.

 Réalisés par des professionnels, les enfants participent toutefois à l’élaboration et à la création de ces films. Ainsi, leurs messages gardent toute leur spontanéité et leur fraîcheur car il n’est pas dénaturé par le regard des adultes.

Nous avons proposé aux enfants deux moyens d’expression :

  1. l’expression directe sur un mode plus documentaire basée sur la réflexion d’une part, sur  la réaction et l’improvisation d’autre part.
  2.  L’expression à travers leur imaginaire sous forme de fictions inventées et basée sur la recherche créative (incluant le cinéma d’animation et les arts plastiques).

Ces deux modes d’expression, directe et imaginaire, sont intimement mêlés au montage.
Cette série documentaire de création mélange donc l’écriture documentaire à l’écriture fictionnelle. Il montre des messages « directs » où le spectateur est pris à partie et non des interviews « rapportés » classiques. Le spectateur n’est pas « voyeur » mais lui-même « receveur » de ces témoignages.

 
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